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Peut-on se passer de l'argent?

16 juin 2011

5- Bibliographie.

   

    Périodique:

        -Alternatives économique n°288- Février 2010

écrit par Pascal Combemale et Thierry Roger

 

        -Alternatives économique Hors-série n°086- Octobre 2010

écrit par Philippe Frémeaux.

 

    Internet:

        -Le journal de Saône-et-Loire- 11/03/2010- écrit par Pierre-Adrien Roux, disponible sur

http://www.lejsl.com/fr/permalien/article/2824794/Grains-de-SEL-dans-l-economie.html

 

        -Le journal de Saône-et-Loire- 15/05/2011- écrit par Gaëtan Boltot, disponible sur

Le Journal de Saône-et-Loire -Cahier Local 14-

 

        -Le Monde.fr- Janvier 2008, disponible sur

http://jchichegblancbrude.blog.lemonde.fr/2008/01/29/lamour-de-largent/

 

        -Le petit journal.com- 02/03/2011, disponible sur

www.lepetitjournal.com/turin/...turin/74105-piemonte-movie-pour-vivre-heureux-vivons-fauches.html

 

        -Mark Boyles- Blog, disponible sur

http://www.guardian.co.uk/environment/green-living-blog/2009/oct/28/live-without-money

 

        -Saméliorer.com, disponible sur

http://www.sameliorer.com/wp-content/uploads/2009/12/argent_attraction.jpg

 

        -Sel.lyon.rivegauche, disponible sur

http://sel.lyon.rivegauche.free.fr/ancien_site/echange2.gif

 

        -Sélidaire.org- 27/04/2007, disponible sur

http://www.selidaire.org/spip/article.php3?id_article=230

 

        -Wikipédia, disponible sur

http://fr.wikipedia.org/wiki/Amish

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16 juin 2011

0-1 Sommaire

 

    1- Utilisation de l'argent dans notre société.

       1-1 Utilisation de l'argent dans les sociétés dites "normales".

       1-2 L'argent et les échanges.

 

    2- Vivre sans l'économie monétaire actuel.

       2-1 Peut on vivre sans l'économie monétaire?

       2-2 Système d'Echanges Local (SEL).

       2-3 SEL à Tournus.

       2-4 SEL à Tournus un an après.

       2-5 Caricature du SEL.

       2-6 Heidemarie Schwerner, elle décide de vivre sans argent.

       2-7 Les Amish.

 

    3- L'argent, une passion moderne.

       3-1 L'argent, passion moderne.

       3-2 Le rapport entre l'homme et l'argent.

       3-3 Image argent-attraction.

 

    4- Conclusion.

       4-1 En guise de conclusion.

 

13 juin 2011

4-1 En guise de conclusion

    Pour conclure, on constate que vivre sans argent est difficile car il apporte une certaine liberté de choix, d’indépendance, il libère des obligations mais ce n’est pas impossible car certains y sont arrivés soit seul comme Mark BOYLES, qui voulait, de par son expérience, montrer les causes des problèmes que l’argent génère (écologie, exploitation des individus…) et que sans cette économie, les personnes réfléchissent plus a ces problèmes. D’autres ont choisit les SEL, en complément du système actuel, ce qui en résumé permet d’avoir un comportement et une insertion sociale nettement meilleure, le seul problème est qu’au niveau économique les SEL ne sont pas encore très au point.

    A ce jour, nous avons tous besoin d’argent pour « vivre » ou certains même « survivre »…Ce n’est pas seulement parce qu’on est conditionné qu’il faut de l’argent…c’est aussi surtout pour ne pas être exclu du mode social et économique dans lequel nous vivons.

    Sans argent, pas de domicile, sans domicile pas de travail, sans travail pas d’argent…ceci peut vite devenir un cercle vicieux…Et sans tout cela, le modèle social nous exclu.

    Sans argent, pas d’impôt, sans impôt pas de possibilité de restaurer par exemple les routes…sans infrastructure routière ou autre, pas de possibilité d’importer des produits et échanger avec d’autres pays ce qui ne pourrait ce faire avec les systèmes d’échange type SEL puisque  cela pourrai amener à des conflits car pour échanger des produits, il faut qu’ils ais « la même  valeur ». C’est ce qui fait l’avantage de l’argent car il est universel malgré ces différentes formes. De plus, les SEL par exemple pourraient engendrer un repli sur soit des populations locales. Cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas les utilisés en compléments, du moins essayer, cela serait bénéfique pour la plupart des individus (de peuple).

    Il est vrai que pour assouvir ces besoins vitaux, il n’est pas essentiel d’avoir de l’argent mais en revanche cela reste plus facile. Toute fois, l’utilisation de cet argent  est parfois poussé à l’extrême car il est  contrôler par une société devenue de consommation. Pour vivre sans argent, il faudrait réfléchir à un autre système économique mais lequel ?

Je finirai en rejoignant  la citation du Dalai Lama qui nous dit :

 « On ne peut pas vivre sans argent mais ce n’est pas une raison pour lui donner la première place. »

 

 

12 juin 2011

3-3 Image argent-attraction

Argent_Attraction

 

Interprétation: Ce document résume le problème qu'il y a pour se détacher de notre économie monétaire actuel car comme on le voit sur cette image, ces billets, ces pièces nous attire le regard et l'une des premières réaction serai d'avoir envie de posséder cet argent car on sait ce qu'il représente dans notre société.

Source:

sameliorer.com

 

Adresse:

http://www.sameliorer.com/wp-content/uploads/2009/12/argent_attraction.jpg

12 juin 2011

3-2 Le rapport entre l'homme et l'argent

29 janvier 2008

L’amour de l’argent

argent.1201644238.jpgPourquoi les hommes aiment-ils autant l’argent ? Il y a bien ici et là quelques indifférents, une certaine affectation de mépris pour l’argent – mais le mépris est souvent secrète adoration : nous nous défions de ce que nous aimons. Alors, honteuse ou assumée, d’où vient cette passion pour l’argent ?

En un sens, la réponse est simple : l’argent n’est rien, mais par lui nous pouvons tout, ou presque. L’argent, échangeable contre les choses, a la valeur des objets, il brille de tout ce que par lui nous possédons. Il a l’aura de nos désirs, la puissance de nos souhaits, il reluit de toutes les satisfactions que nous imaginons – ce pourquoi il semble indécent : l’argent est sale parce qu’il est lié au plaisir et à la quantité. Plus on en a, plus on peut jouir.

Pourtant, curieusement, nous ne l'aimons pas pour maintenant, mais en nous projetant. Il compte davantage au futur qu’au présent. Il sert à garantir l’avenir, à apprivoiser l’inconnu, à s’assurer dans le temps. Il y a donc aussi quelque chose de morbide dans l’argent, car à travers lui c’est l’idée de limite, ou de fin que nous refusons. On a toujours un futur quand on a de l’argent.

Mais ce qui nous rassure, nous condamne en même temps : car ne pas accepter la limite, c’est n’être jamais satisfait, n’en avoir jamais assez, être sans cesse au-delà de ce que l’on fait. Or, l’argent est l’objet par excellence qui se prête à cette course en avant. Comme le remarquait Epicure, il n’y a pas de limite intrinsèque à la possession de l’argent, aucune raison d’en avoir assez, aucune raison de se raisonner. Non, il n’y a pas de degré raisonnable, pas de possession sage, pas de satiété naturelle : on peut toujours en avoir encore, encore et encore...

L’amour de l’argent est donc amour de l’illimité. Il est passionnant, parce qu’il est fou et défie le temps, les normes et les quantités, mais il est risqué parce que la satiété lui est toujours refusé.

 

Résumé:

Ce document paru dans le blog du journal Le Monde en janvier 2008, présente le rapport entre l'homme et l'argent de manière philosophique.

 

Source:

Lemonde.fr

 

Adresse:

http://jchichegblancbrude.blog.lemonde.fr/2008/01/29/lamour-de-largent/

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13 mai 2011

3-1 L'argent, une passion moderne


Pascal Combemale, Thierry Rogel
Alternatives Economiques n° 288 - février 2010

Moyen d'émancipation ou instrument d'aliénation, l'argent est marqué par une forte ambivalence. Ses usages, différenciés, peuvent conduire à des pathologies monétaires et être l'objet de luttes entre divers groupes sociaux.

Vous avez peut-être vu ce reportage de Thalassa sur les îles Fidji. Naguère, la vie des femmes fidjiennes était enfermée dans le cercle traditionnel de cette société patriarcale: la pêche, la cuisine, les enfants, l'église. Aujourd'hui, les femmes les plus entreprenantes tentent de conquérir leur indépendance en allant vendre les ressources transformées de la mer, algues et pieuvres, sur le marché de la capitale. L'une d'elles, dont le commerce semble prospère, déclare fièrement vouloir gagner toujours plus d'argent. Les hommes ne paraissent pas s'opposer à ces initiatives. L'un d'entre eux dit seulement: "Avant, la vie était plus facile; maintenant, il faut de l'argent."

Nous souhaitons la bienvenue aux Fidjiens dans l'univers de la marchandise. Ce court reportage, manifestement favorable à cette transition vers la "modernité", montre déjà toute l'ambivalence de l'argent. Pour ces femmes, il sera un moyen de s'émanciper de la tutelle des hommes, et l'histoire ne leur donne pas tort: l'argent permet de s'affranchir de formes de domination traditionnelles qui s'inscrivent dans des relations personnelles, dont les relations de parenté. Mais il est tentant de renverser la phrase citée: "parce qu'il faut de l'argent, la vie est moins facile" (ou: "cette vie n'est plus la nôtre").

Cette ambivalence se retrouve chez les grands auteurs. Voici, pour commencer, un commentaire de Karl Marx, dans les Manuscrits de 1844, en marge d'une citation de Goethe: "Ce qui grâce à l'argent est pour moi, ce que je peux payer, c'est-à-dire ce que l'argent peut acheter, je le suis moi-même, moi le possesseur de l'argent. (…) Ce que je suis et ce que je peux n'est donc nullement déterminé par mon individualité. Je suis laid, mais je peux m'acheter la plus belle femme. Donc je ne suis pas laid, car l'effet de la laideur est anéanti par l'argent. (…) Je suis un homme mauvais, malhonnête, sans conscience, sans esprit, mais l'argent est vénéré, donc aussi son possesseur. L'argent est le bien suprême, donc son possesseur est bon, l'argent m'évite en outre la peine d'être malhonnête; on me présume donc honnête."

Argent fétiche

L'idée que l'argent dissout ou inverse les valeurs, qu'il corrompt les hommes et leurs moeurs, n'est pas d'une grande originalité. Nombre de religions et de philosophies condamnent la cupidité. De plus, l'argent ne corrompt rien, au pire il déforme la poche des pantalons. Il n'est qu'une chose, qui n'a en elle-même ni pouvoir ni énergie maléfique. L'apport de Marx se trouve ailleurs, quand il analyse l'argent comme le fétiche suprême de nos sociétés.

Le fétichisme consiste en effet à traiter des choses, ici une liasse de billets ou des pièces d'or, ailleurs des talons aiguilles ou des socquettes blanches, comme s'il s'agissait de personnes, donc à leur attribuer des qualités qu'elles ne peuvent avoir, telles que la propension à agir ou à ressentir.

Est-ce grave docteur? Selon Marx, assurément, car il ne s'agit pas d'une illusion qu'il suffirait de dissiper, mais "l'effet d'un rapport social déterminé des hommes entre eux [qui] revêt pour eux la forme fantastique d'un rapport des choses entre elles". Expliquons. Dans une petite communauté, les hommes et les femmes produisent des biens utiles pour leurs proches ou pour des personnes avec lesquelles ils/elles effectuent des échanges en fonction de leurs besoins réciproques. Dans une économie de marché, ils/elles ne produisent pas pour des personnes qu'elles connaissent, mais pour la vente sur un marché anonyme, donc pour l'argent, par conséquent dans l'indifférence à autrui, qui peut être n'importe qui dès lors qu'il a les moyens d'acheter. Avec le capitalisme, l'argent n'est plus seulement un moyen de faciliter les échanges, un simple intermédiaire, il devient une fin en soi: on achète pour vendre plus cher, on investit pour gagner sans cesse davantage, on accumule pour accumuler.

Quelles que soient les sociétés, les producteurs dépendent les uns des autres dès qu'ils pratiquent la division du travail. Mais dans notre société, ce lien objectif entre eux n'est pas direct et transparent; il prend la forme de l'échange monétaire. De telle sorte que ce qui relie les hommes leur apparaît, non pas comme leur oeuvre commune, mais comme quelque chose d'extérieur à eux, d'étranger à eux, dans laquelle ils ne se reconnaissent pas: l'argent, qui représente la société sous une forme abstraite et impersonnelle, face aux individus. Cette maladie s'appelle l'aliénation. Dans une telle perspective, il n'y a pas de bon usage de l'argent: pour briser le fétiche, il faut détruire les rapports sociaux qui l'engendrent continûment.

Liberté de choix

Bien que l'argent soit au programme des concours d'entrée aux grandes écoles scientifiques, Marx en est absent: les trois oeuvres citées sont L'avare de Molière, L'argent d'Emile Zola et un chapitre de La philosophie de l'argent de Georg Simmel. Ce chapitre est intitulé "L'argent dans les séries téléologiques", ce qui impressionne quelque peu. "Téléologique" parce que l'homme agence des moyens: il fabrique des outils en vue d'atteindre des fins, par exemple. Or, l'argent est d'abord un moyen: chacun désire posséder de l'argent dans le but de se procurer des biens qu'il juge utiles. Mais sa particularité est d'être un moyen absolu: il permet d'acquérir tout ce qui est à vendre. La valeur d'un outil étant déterminée par ce à quoi il sert, cet outil universel est le plus valorisé de tous. Ainsi, une somme d'argent vaut-elle plus que la somme des biens qu'elle permet d'acheter, car elle apporte à son possesseur quelque chose de plus: la liberté de choix. Cela explique aussi, dans une transaction, l'avantage de l'acheteur, qui détient l'argent, sur le vendeur, qui n'offre qu'un bien particulier. Une application de ce principe est la domination du capitaliste, qui avance l'argent, sur le salarié, qui offre sa force de travail.

"Liberté frappée", selon le mot de Dostoïevski, l'argent est un moyen d'émancipation. Un impôt en monnaie pèse moins qu'une redevance en nature. On dit d'ailleurs du paiement qu'il est "libératoire": l'argent libère des obligations. Il a partie liée avec l'individualisme en ce qu'il offre la possibilité de se désengager des relations familiales ou communautaires et suscite un sentiment d'indépendance: dans une économie monétaire, on dépend de tout le monde en général, mais de personne en particulier. L'argent "refroidit" les relations: elles sont dépersonnalisées, deviennent purement utilitaires ou fonctionnelles, l'un des exemples cités étant la prostitution.

Pathologies monétaires

Georg Simmel ne met pas seulement ainsi en évidence l'ambivalence de l'argent, il construit une typologie de ses différents usages, dont certains sont pathologiques. Ainsi en est-il de la cupidité, la recherche de l'argent pour l'argent, qui passe du statut de moyen à celui de fin.

Ce renversement se comprend aisément: si ce sont les fins qui déterminent la valeur des moyens permettant de les atteindre, alors le moyen de toutes les fins est la valeur suprême. Selon John Maynard Keynes, il y aurait deux façons d'atteindre l'immortalité: la création artistique et l'accumulation d'argent. Condamné à cent cinquante ans de prison, le désormais célèbre Bernard Madoff a atteint cet objectif.

Autre pathologie, l'avarice est moins le désir d'accumuler de l'argent que la difficulté de s'en séparer. D'un point de vue "économique", la cupidité est préférable, en tant qu'incitation à l'effort, à la prise de risque, à l'innovation; alors que la thésaurisation est une fuite dans le circuit économique, qui déprime l'activité.

Le contraire de l'avarice est la prodigalité, la jouissance ne résultant pas ici de la possession mais de la dépense, quel qu'en soit l'objet, un comportement qui peut devenir compulsif dans une société où tout est mis en oeuvre pour inciter à la consommation, l'un de ses principaux ressorts étant le processus d'imitation-distinction rythmé par la succession des modes. L'ascète, auquel Simmel consacre un passage, refuse de jouer ce jeu; les psychologues évoquent aujourd'hui des cas d'"anorexie monétaire", de rejet maladif de l'argent (à l'image de l'anorexie mentale) affectant des personnes incapables de dépenser pour se faire plaisir ou de réclamer un dû.

L'insatisfaction est l'état chronique du "blasé": rien ne lui paraissant "hors de prix" et l'argent lui ayant permis de s'offrir ce qu'il désirait, tout lui est désormais indifférent. Si le blasé croit que "tout vaut tout", le cynique se réjouit de ce que l'argent réduit toutes les valeurs, y compris les plus hautes, à un même dénominateur commun ("Quand tout a un prix, plus rien n'a de valeur"). Il conserve toutefois un sens de ces valeurs qu'il prend plaisir à voir rabaisser. La vénalité de toute chose contente le cynique, mais rend malheureux le blasé, qui continue à chercher de nouvelles sources d'excitation (dans les débordements de la fête ou la drogue…).

Ces pathologies monétaires correspondent à des déviations par rapport à des comportements considérés comme "normaux": ainsi, la recherche d'argent est "normale" si elle ne débouche pas sur la cupidité; l'avarice est une déviation d'un sens de l'épargne bien fondé; la consommation compulsive est une perversion d'un désir de jouissance. Même le cynisme dérive du fait que l'argent favorise la comparaison entre des choses incomparables: selon Simmel, "le prix de marché(…) est l'objectivation achevée de la subjectivité cynique".

Finalement, l'argent favorise l'abstraction, le calcul, le relativisme, autant de traits de la vie moderne.

Les usages de l'argent

Les attitudes relatives à l'argent varient selon le domaine concerné ou les circonstances. Gilles Lazuech note ainsi que l'imprévoyance en matière monétaire est particulièrement le fait des jeunes (19-22 ans) dotés d'un faible capital scolaire, avec peu de perspectives d'insertion professionnelle. Leur comportement peut être interprété comme l'effet d'un rapport singulier au temps (1). Dans une étude sur les personnes en difficulté financière, le même auteur montre combien la relation bancaire peut être fluctuante: elle prend une forme "pédagogique", voire "paternaliste", dans les banques à "vocation sociale" (banques mutualistes), que l'on ne retrouve pas dans les banques commerciales. On rejoint là les travaux de Viviana Zelizer montrant que l'argent et la relation monétaire font l'objet de luttes entre divers groupes pour sa définition sociale: la prime de Noël des demandeurs d'emploi est-elle un dû ou un don? Quel statut donner à l'argent que le mari alloue à sa femme qui "s'occupe de la maison"? Quand les deux conjoints travaillent, comment déterminer ce qui revient à chacun et ce qui va au couple? La "nature" de l'argent ne va pas de soi; elle est constamment redéfinie au cours des interactions sociales.

 

 

Résumé:

    Cet article paru dans le magazine Alternative économique de février 2010, nous parle du rôle "liberateur" de l'argent. Pour cela il prend comme exemple les femmes Fidjiennes.

 

Source:  Alternative économique, publié en février 2010, par Pascal Combemale et Thierry Rogel

 

Adresse de l'article:    

Alternatives Economiques n° 288 - février 2010

13 mai 2011

2-7 Les Amish

AMISH

 

 

Les Amish sont une communauté anabaptiste présente en Amérique du Nord, vivant de façon simple et à l’écart de la société moderne. La première règle amish est : « Tu ne te conformeras point à ce monde qui t’entoure ».

La majorité des Amish appartiennent à l'Ancien Ordre (Old Order), très rigoureux, qui regroupe 47 000 personnes environ en Pennsylvanie, 55 000 en Ohio, 37 000 en Indiana et 59 000 dans d’autres États aux États-Unis (ainsi qu’en Ontario, au Canada).

Suite à une scission, un Nouvel Ordre (New Order Amish) a été créé, ainsi qu’un groupe de Beachy Amish, plus moderne (utilisant des voitures et l’électricité), qui comptait 7 228 membres en 1991[1].

Le nombre total d’Amish de l’ancien Ordre est de 227 000 en 2008 alors que la communauté ne comptait que 123 000 membres en 1992 la population a donc doublé en seize ans.

Ce phénomène est dû à une forte natalité (huit enfants par famille en moyenne), et à un nombre constamment croissant de nouveaux adeptes de ce mode de vie.

En moyenne la population Amish double tous les vingt ans ; de 1900 à 2008 la population Amish est passée de 5 000 à 227 000 (+ 4440 %)[2]. En Ontario, la seule communauté Amish en dehors des États-Unis d’Amérique s'accroît elle aussi très rapidement. Elle comptait 4 500 personnes en 2009, ce qui correspond à une augmentation de 96 % depuis 1992 (2 300 personnes).

De plus, durant la période (1992-2008) les Amish se sont établis dans sept nouveaux États : Arkansas, Colorado, Maine, Mississippi, Nebraska, Washington et Virginie-Occidentale[2].

 

Histoire

L'origine des Amish peut remonter à deux dates :

  • Soit en 1660, avec la signature, dans le petit village alsacien d'Ohnenheim, par Jean Paul Oser, de la Convention de foi commune toujours en vigueur actuellement dans les communautés américaines ;
  • Soit - comme c'est plus fréquent - à 1693, à Sainte-Marie-aux-Mines, lorsqu'un évêque, Jakob Amman (1645-1730), quitte, pour des raisons de divergences théologiques, la branche suisse des Mennonites, après avoir tenté de mobiliser les Frères d'Alsace pour une vie plus simple. En 1712, Louis XIV tente de déplacer les Frères. La trace de Jakob Amman se perd, mais on retrouve les Frères aux États-Unis d'Amérique.

À partir de 1681, William Penn, fondateur de la Société des Amis de Dieu, plus connue sous le nom de Quakers, accueille tous les réprouvés, à la seule condition qu'ils tolèrent les autres. Les Amish s'installent donc à partir de ce moment aux États-Unis (Pennsylvanie). Cette organisation rejette les principes de conformisme à la société de consommation, et adopte en fonction un train de vie marginal.

Organisation

 

Femmes amish dans le comté de Lancaster

Chaque congrégation Amish est indépendante et a sa propre tradition. Les congrégations communiquent entre elles, mais il n'existe aucune organisation régionale ou nationale. Les congrégations sont dirigées par un évêque, un prêcheur, et deux niveaux de diacres. Les femmes qui restent silencieuses pendant les cultes (sauf pour chanter) participent comme les hommes à l'élection des dirigeants de la congrégation : chaque membre baptisé donne le nom d'un homme qu'il pense être désigné par Dieu. Les futurs dirigeants sont élus comme suit : lors d'un culte spécial, les hommes qui ont été proposés par l'ensemble de la congrégation se présentent devant celle-ci et choisissent chacun une Bible préparée à cet effet. Un morceau de papier avec un verset biblique avait été glissé dans une d'entre elles et l'homme qui l'a choisi est ainsi « élu ». Par cette méthode, les Amish considèrent que c'est le Saint-Esprit lui-même qui a dirigé la main de l'élu.

La vie des Amish est basée sur la lecture et l'application pratique des enseignements du Nouveau Testament. Par exemple, les femmes portent des robes parce que la Bible condamne l'utilisation de vêtements d'hommes par les femmes et vice versa. Les femmes couvrent leur tête en application d'une exhortation de l'apôtre Paul dans le Nouveau Testament, etc.

Entre les différentes communautés, les applications pratiques diffèrent, mais en général les Amish se vêtent de couleurs foncées. Les hommes se font pousser la barbe dès le mariage. Les femmes portent une coiffe proche de la quichenotte du pays Vendéen. L'idéal de tous consiste à être modeste.

Les Amish n'ont pas de sécurité sociale ni de cotisation de retraite : l'entraide et la solidarité suppléent à tout cela. Les familles ont souvent de huit à dix enfants. Il arrive que le père transmette la ferme à l'aîné dès le mariage. Le père se transforme alors facilement en sculpteur et fabrique de petits objets artisanaux en bois ; ou il devient tisserand. En règle générale, les Amish ne votent pas et ne paient pas d'assurance sociale. Ils ne participent pas non plus au service militaire.

Les Amish du Vieil Ordre, une Église mennonite, ont certaines particularités qui peuvent frapper le visiteur ou l'étranger :

  • ils ont, encore aujourd'hui, seulement des voitures à cheval, le buggy
  • les labours se font à l'attelage, sans tracteur (certaines communautés possèdent des tracteurs sans pneus, avec des roues en fer).

Ils ouvrent néanmoins des magasins en ville où l'on peut se procurer de l'artisanat amish, principalement des couvertures quiltées (patchwork), et d'autres objets d'artisanat. Ils peuvent aussi s'occuper de magasins maraîchers. Ces magasins, par exception, sont parfois branchés sur des groupes électriques si leur propriétaire n’est pas Amish.

Éducation

 

Enfants amish allant à l'école

L'école primaire est assez proche pour que les enfants puissent y aller à pied. La formation vise surtout l’anglais, les mathématiques ainsi que la santé, la géographie et l’histoire. L’école, lorsqu'elle est privée, est administrée par une commission scolaire de parents amish élus. Dans les écoles privées amish, les enseignants viennent de la communauté amish elle-même. À l'âge de douze ans, les jeunes quittent l'école, mais continuent généralement à se cultiver.

De 16 à 21 ans, dans les communautés conservatrices (telles que les Schwartzentruber et les Nebraska) vient le rumspringa, sorte de rite de passage durant lequel les adolescents sont temporairement libérés des règles de la communauté. Ils peuvent ainsi s'essayer aux pratiques de la vie moderne, boire de l'alcool, fumer, porter des vêtements modernes, regarder la télévision… Ils peuvent éventuellement quitter la communauté durant cette période. Cette pratique est controversée au sein même des Églises amish. Beaucoup l'ont abandonnée et tentent de promouvoir un comportement décent (et conforme à la morale biblique) à tous les âges de la vie.

À la fin de cette période, ils peuvent demander le baptême et vivre selon les traditions de la communauté. Une infime minorité d'adolescents quitte la communauté définitivement et se décide pour la vie moderne. S'ils font le choix de quitter la communauté après avoir été baptisés, ils sont bannis et ne peuvent plus revenir voir leur famille.

Au sein de la famille amish les parents et les grands-parents, voire les arrière-grands-parents considèrent que leurs paroles contribuent nettement moins que leurs actes à l'éducation des enfants. Pour les amishs, la parole est dangereuse car elle peut être porteuse de violence, d'attaque, d'injure, d'impureté ou de méchanceté. Les amish ont comme principe éducatif que les enfants ne suivent pas les conseils mais l'exemple des adultes.

Santé

La vie quotidienne des Amish exige d'importants efforts physiques. Les hommes font en moyenne 18 500 pas par jour et les femmes un peu plus de 14 000, beaucoup plus que les 10 000 pas par jour recommandés pour être en bonne santé (les Amish, notamment les enfants, marchent aussi très souvent pieds nus). Leur activité physique serait six fois plus importante que celle d'un adulte moyen en Amérique du Nord.

Leur alimentation est très riche en matières grasses et en sucres puisqu’ils consomment beaucoup de viande, de pommes de terre, de pain, de gâteaux et d’œufs. Malgré cela, ils sont moins victimes d'obésité que la majorité des Américains et des Canadiens. D’après des chercheurs de l’Université du Tennessee, aucun des fermiers amish n'est obèse et seulement 9 % des femmes de la communauté le sont. Leur dur labeur et la marche font évacuer les quelques calories de trop, ont conclu les chercheurs.

Les Amish privilégient les médecines traditionnelles, comme la naturopathie ou la réflexologie. Si nécessaire, ils font appel à la médecine moderne, fréquentent les hôpitaux américains et acceptent les transplantations d'organes. Ils acceptent souvent, même si c'est avec réticence, les vaccinations - en fait cette acceptation peut varier de communauté à communauté.

, y compris ceux qui, au cours des siècles, se sont convertis au protestantisme « officiel ».

Plusieurs courants

 

Fermier amish fertilisant son champ

  • Les Amish du Vieil Ordre parlent un dialecte haut-allemand : le Pennsylvania Dutch. Par tradition strictement agriculteurs, beaucoup aujourd’hui, surtout dans les grandes communautés où il est plus difficile de trouver de la terre, travaillent dans des usines ou sont entrepreneurs.
  • En 1864, en Indiana, un schisme se produit sous la direction de l'Ancien Henry Egli : on se met à parler anglais et à envoyer ses enfants à l'École du dimanche, au lieu de donner l'instruction religieuse à la maison, en famille. On proscrit les bijoux, le tabac et l'alcool. L'anglais provoque des rapprochements avec d'autres Mennonites.
  • La Conférence des Amishs mennonites conservateurs (schisme libéral) se rapproche du monde. Ce groupe a laissé tomber le mot « Amish » pendant le XXe siècle, et se considère aujourd’hui Mennonite.
  • En 1923, les Beachy Amish (schisme venu sous la direction de Moïse M. Beachy) reçoivent aussi bien des Conservative Amish que des gens attirés par un rapprochement avec le monde moderne, avec l'usage de l'électricité, des automobiles, des édifices du culte.

Les Amish vinrent faire une mission, entre 1980 et 1985, en Allemagne, ainsi qu'en Belgique et en Alsace : ce fut un échec. Les Amish préconisaient aux sympathisants non encore baptisés de ne pas avoir de télévision chez eux, et les Alsaciennes supportaient mal le port de la coiffe blanche. Vingt-cinq personnes seulement étaient intéressées par le genre de vie de l'Old Order, alors que les Beachy Amish proposaient une certaine modernité. Bilan : trois baptisés.

À l'exception de cette mission, organisée pour le tricentenaire des Amish et des missions Beachy Amish en Amérique latine, les Amish ne font aucun prosélytisme.

En France

Au milieu du XVIIe siècle après la guerre de Trente Ans, Ribeaupierre, un noble de confession protestante, tente de trouver des agriculteurs pour ses terres ravagées par la guerre. Une soixantaine de familles d'anabaptistes mennonites, qui viennent d'être expulsées du canton de Berne, y trouvent refuge. Ils se réfugient autour de la communauté de Sainte-Marie-aux-Mines, en Alsace, dans les montagnes vosgiennes. Ils bénéficient d'une exemption militaire en échange de la promesse de ne pas faire de prosélytisme.

La grande majorité de ces anabaptistes arrivés en France ont choisi de suivre l'évêque Jakob Amman, en 1693, lorsque celui-ci fonde une communauté dissidente se voulant plus rigoureuse et plus fidèle aux principes fondateurs : les « Amish ». En 1712, Louis XIV tente de déplacer ces immigrants amish de langue suisse allemande. La majorité d'entre eux se réfugient dans la principauté de Montbéliard, qui était alors une enclave protestante indépendante, tandis que d'autres choisissent de rester autour de Sainte-Marie-aux-Mines, malgré l'ordre d'expulsion. Lors de l'avènement de Louis XV, certains réfugiés en profitent pour revenir en Alsace. Montbéliard passe sous le contrôle français lors de la Révolution française, et en 1792, les amish bénéficient à nouveau d'une exemption de service militaire. Ils perdent ce privilège au début du XIXe siècle, sous l'autorité de Napoléon Bonaparte. Les amish de France se rendent compte de leurs difficultés à concilier leur mode de vie avec celui de leurs compatriotes, et quittent massivement le pays pour s'installer aux États-Unis d'Amérique et au Canada. Ceux qui choisissent de rester en France doivent accepter la conscription.

En 1850, il y avait en France 5 000 amish ; en 1900, il n'en restait que 3 000. Qui plus est, au cours du XIXe siècle, 14 congrégations avaient disparu, et les familles s'étaient éloignées les unes des autres ; certaines congrégations ne pratiquaient le culte qu'une fois par mois. En 1907, les amish de France, en désarroi, laissent tomber le mot « amish » et le remplacent par « mennonite », pour marquer leur réunification avec les mennonites. Certaines traditions amish, comme le lavement des pieds, perdurèrent encore quelques années, malgré la réunification. Aujourd'hui, quelques églises mennonites en France doivent leurs origines aux anciens amish.

 

Résumé:

Ce document présente les Amish avec leurs coutumes, leur histoire, leur pratique...

 

Source:

Wikipedia.org

 

Adresse:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Amish

13 mai 2011

2-6 Heidemarie Schwermer, elle décide de vivre sans argent.

PIEMONTE MOVIE - Pour vivre heureux, vivons fauchés

Écrit par Turin

Heidemarie Schwermer a quitté son appartement et tout ce qu’elle possède. Une simple expérience, mais quatorze ans plus tard, le soulagement de se libérer de toute pression matérielle a été tellement grand qu'elle vit toujours sans argent.

Heidemarie Schwermer reçoit LePetitJournal.com en sirotant un thé dans un appartement turinois qui
appartient à des amis d'amis. "Vous pensez sans doute que je suis une vieille folle", dit-elle avec un regard
espiègle. "Folle" est loin d'être le pire adjectif collé à cette femme de presque 70 ans qui a l'habitude des
controverses. En tant que fondatrice du premier club de troc d’Allemagne, "gib und nimm" (donner et prendre), elle est devenue un phénomène médiatique dans son pays. Certains la voient comme un gourou,
d’autres se fâchent ou se moquent d’elle dans des émissions de divertissement.
Ses cheveux blancs sont lisses et bien entretenus. Svelte, grande et d'allure droite et digne, elle s’habille en lin avec des tons doux et a des perles aux oreilles ; elle n’a rien d’une clocharde. "Je veux montrer que même sans argent on a beaucoup de valeur", dévoile-t-elle (photo Martin Bruckmanns)

Vivre sans argent

Malgré une forte phobie des caméras, elle a accepté de laisser le metteur en scène norvégien Line Halvorsen et son équipe turinoise la suivre de près lorsqu’elle se déplace de maison en maison avec sa petite valise. Elle semble oublier la caméra lorsqu’elle fait ses méditations, s'occupe de sa petite-fille, résout des conflits avec ses copines, obtient des fruits et légumes gratuits au marché de porta Palazzo, etc.
Avec respect, la caméra de Line Halvorsen nous fait découvrir cette femme émotive, spirituelle et humoristique, cette ancienne psychothérapeute qui passe la majorité de son temps à donner des conférences gratuites, à écouter et à soutenir les autres. Les gens font presque la queue pour la recevoir, pour lui donner un lit et un repas en échange de son temps et de son engagement dans le moment présent. Parfois elle aide un peu en faisant le ménage ou, quand elle a besoin d'un peu de solitude, elle
garde des maisons avec ou sans chat lorsque les propriétaires partent en voyage.
Heidemarie Schwermer et Line Halvorsen à Turin (photo
Martin Bruckmanns)

Un parcours exemplaire

Il y a 23 ans, divorcée et avec deux enfants, elle débarque à Dortmund où elle voit beaucoup de misère. De plus, en exerçant les métiers d'enseignante et de psychothérapeute, elle constate que beaucoup de gens - riches comme pauvres - ont des problèmes dans leurs relations à l'argent. Les pauvres se sentent inférieurs, et les riches sont en quête perpétuelle du toujours plus. Elle trouve que l'argent détourne notre attention de l'essentiel : découvrir qui nous sommes vraiment, travailler sur notre croissance spirituelle,
devenir de meilleurs êtres humains et prochains.
C'est donc à Dortmund qu'elle crée son club de troc en 1994. Elle vise les sans-abris, mais ce sont surtout les chômeurs et les retraités qui accourent à l’association "gib und nimm". Lorsqu'elle se lance dans la vie complètement sans argent, elle a de l'expérience et un grand réseau.
Dans les premières années d’existence de "gib und nimm", il s'agit d'évaluer les services et la valeur des objets à échanger : combien de pommes de terres pour une coupe de cheveux, combien de nuitées contre combien de vitres lavées, etc. Petit à petit, elle s'est rendu compte que ce système de troc ressemblait trop au système monétaire. Aujourd'hui, Heidemarie donne ce qu'elle peut sans compter ; ce qu'elle reçoit ne vient pas nécessairement de ceux à qui elle donne. "Si tu ne prends que ce dont tu as besoin, tu ne manqueras jamais de rien ", assure Heidemarie qui a besoin de peu de temps pour trouver ce dont elle a besoin maintenant.

Un parasite, ou la recette du bonheur ?

Ses critiques estiment qu'elle ne vit pas sans argent comme elle le prétend, mais qu’elle est un parasite
qui vit sur l'argent des autres ... "Ceux qui me nourrissent et blanchissent sont encore bien trempés dans
le système monétaire, parce qu'il est impossible de supprimer tout le système monétaire d'un seul coup. Il
faut commencer quelque part. Mon espoir reste que de plus en plus de gens vivront comme moi", nous confie-t-elle.
(photo Martin Bruckmanns)
Son portable sonne. Car oui, elle a un vieil appareil qui ne sert qu'aux appels entrants. C'est l'éditeur de son livre, enthousiaste face aux chiffres de vente, qui parle même d’une nouvelle édition. Ce discours de vendeur fait naître un sourire indulgent sur les lèvres de Heidemarie qui est soulagée de ne plus avoir à stresser
avec tout ça. Certes, elle est contente que le livre soit disponible pour plus de gens, mais l'aspect commercial lui est complètement égal. Très cool et comme si de rien n'était, elle me ressert du thé, peu importe s'il est servi dans des tasses empruntées.
"Quand je reçois de l'argent pour le livre, je le donne", rappelle-t-elle. Elle a hésité un moment à s'engager dans la vente du livre, afin de pouvoir donner plus d'argent aux pauvres, mais elle a décidé que ce serait une erreur. Elle souhaite davantage pour les pauvres - et pour nous tous ; elle veut nous libérer de la totalité du système monétaire. Elle constate que les relations entre les gens changent quand
aucune transaction d'argent n'a lieu. "Souvent, les gens commencent à parler avec le coeur au lieu d’utiliser la tête", assure-t-elle. Les perles à ses oreilles sont bien réelles.
“Ce n'est pas une paire”, nous révèle-t-elle. L'un vient d'une femme à qui elle a donné des séances de psychothérapie, tandis que l'autre est un cadeau de sa petitefille.
Elle les porte presque toujours car elle tient beaucoup à ces cadeaux, ce que vous pouvez constater - gratuitement donc - ce jeudi 3 mars au cinéma Massimo.
Rakel Benon (www.lepetitjournal.com/Turin) mercredi 2 mars 2011
Le documentaire "Vivre sans argent" montre comment vit Heidemarie Schwermer avec un réseau de personnes qui partagent ses valeurs de solidarité. Il sera projeté en ouverture du festival Piemonte Movie le jeudi 3 mars à 21h00. L'entrée est gratuite en fonction de la disponibilité des 400 places du Cinéma Massimo de Turin (via Verdi, 18). Le metteur en scène Line Halvorsen et le producteur Paolo Pallavidino répondront à vos questions après la projection du film.

 

Résumé:

Cet article publié le 02/03/2011 par Rakel Benon, nous parle de la sorti du documentaire "Vivre sans argent" dans un cinéma. Ce documentaire est tiré du livre d'une femme plutôt agée, Heidemarie Schwermer, qui a décidé de vivre sans argent.

 

Source:

Lepetitjournal.com

 

 

Adresse:

www.lepetitjournal.com/turin/...turin/74105-piemonte-movie-pour-vivre-heureux-vivons-fauches.html

12 mai 2011

2-5 Caricature SEL

caricature_SEL

 

Ce document montre de manière simplifié la méthode économique des Systèmes d'Echanges Locaux.

Source:

sel.lyon.rivegauche

 

Adresse:

http://sel.lyon.rivegauche.free.fr/ancien_site/echange2.gif

12 mai 2011

2-4 SEL à Tournus

SEL___Tournus

 

Résumé:

Cet article écrit par Gaëtan Boltot et paru dans le Journal de Saône-et-Loire, en date du 15 mai 2011, rapporte le bilan de l'assemblée générale du SEL à Tournus après un an de fonctionnement.

 

Source:

Le Journal de Saône-et-Loire.

 

Adresse:

Le Journal de Saône-et-Loire -Cahier Local 14-

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